Contexte

On ne peut mieux résumer la situation actuelle que par l’introduction de l’article de la Provence du 20 juillet 2010 :

« Depuis près d’un an, et la fermeture du site de La Glacière (06), 100 000 tonnes de déchets ménagers des habitants de Cannes, Grasse, etc… finissent leur vie à Septèmes. »

« Notre plan départemental de gestion des déchets ? C’est de tout mettre chez vous », aurait ironisé Noël Perna, le président de Région verte (Association de défense et de protection de l’environnement – Saint-Laurent-du Var), venu de Saint-Laurent du Var.

Mais pourquoi fermer un site dans les Alpes-Maritimes, envoyer des déchets dans les Bouches du Rhône? En fait, la décharge de la glacière  a du être fermée plus tôt que prévu (2009 au lieu 2013), sans doute déjà saturée par une production plus importante qu’envisagée, mais aussi suite aux plaintes de plus en plus fortes des riverains, confrontés à une exploitation défaillante et a des pollutions diverses. On note également que cette fermeture rappelle un autre épisode de la gestion, ou plutôt de la non-gestion comme on le verra plus loin, des déchets dans les Alpes-Maritimes: la fermeture du Jas de Madame, moins de dix ans avant. Comme dix ans auparavant, aucun plan B n’avait semble t-il été prévu, le moniteur dans son article du 17 avril 2009 n’y va pas par quatre chemins : « Cette situation de crise est la conséquence des retards pris dans la mise en œuvre du Plan départemental des déchets en 2004 ».

En effet, avec des plaintes et des actions des riverains depuis longtemps, une saturation proche, comment croire qu’aucune solution de continuité n’ait été pensée dans l’optique de la fermeture du site? C’est pourtant ce qui est confirmé implicitement par Maxime Coullet, président du Sivades, dans son courrier au président de l’association de sauvegarde et de défense de l’environnement de la  Mandelieu la Napoule et de l’Estérel (SDEMNE).

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